Muséographie et marketing sont portés par des forces a priori contraires : non qu’elles se contredisent, mais elles regardent le plus souvent dans des directions inverses. De cette opposition naît une dynamique qui peut être très productive, ouvrant sur une démarche intelligente, équilibrée et pragmatique. C’est le lieu du discernement : on fait la part des choses, comme on dit. C’est donc aussi l’objet d’un constant arbitrage pour éviter de basculer dans l’intégrisme signifiant ou dans le clientélisme débridé – mais le petit faible qu’on a actuellement pour le saupoudrage technologique a souvent tendance à faire pencher la balance du même côté, si vous suivez mon regard…